Édition du jeudi 2 juin 2005
Les habitants des villes moyennes plébiscitent la vie dans ces communes urbaines, selon un sondage
Alors que les assises des villes moyennes souvrent ce jeudi, pour 2 jours, à Antibes, un sondage TNS-Sofres réalisé pour la FMVM montre, selon Bruno Bourg-Broc, député-maire de Châlons-en-Champagne, président de la Fédération, un « véritable plébiscite des habitants qui mettent en avant la qualité de vie dont ils bénéficient » : 89 % disent que leur ville est agréable à vivre, 84 % se déclarent satisfaits de la qualité de leur environnement et 75 % considèrent que leur ville est sûre.
Les villes moyennes (2) exercent des « fonctions diversifiées au bénéfice de leurs habitants qui plébiscitent la qualité des services qui leur sont offerts » : 89 % des habitants des villes moyennes apprécient leurs conditions de logement.
Selon ce sondage, 82 % sont satisfaits des possibilités offertes dans leur ville pour se faire soigner. Le sport (85 % de satisfaits), lécole (85 % de satisfaits), les transports en commun (80 % de satisfaits), la culture (72 % de satisfaits), etc., contribuent aussi à la qualité de vie dans les villes moyennes. « Et ces services bénéficient également à la population qui vit au-delà des «frontières » territoriales des villes moyennes, centres d un large bassin de vie. », commente la FMVM.
Offrant, selon la lettre « Ondes moyennes » (02/06), à la fois « plus de proximité que les grandes villes et plus de services que les petites communes », les villes moyennes « contribuent à un aménagement équilibré du territoire français et garantissent légalité daccès des usagers aux services publics. « Ces communes supportent de lourdes charges de centralité pour assurer les services, nombreux, à la population du bassin de vie qui les entoure, sans pour autant bénéficier d un soutien suffisant de lÉtat et des autres collectivités locales. »
Le maire de Châlons-en-Champagne conclut : « Il est donc urgent que ces partenaires apportent leur appui aux villes moyennes, notamment pour enrayer la tendance à la concentration de la production, des savoirs et des richesses, voire des services publics, dans et autour des plus grandes métropoles régionales. »
(1) Sondage TNS-Sofres, réalisé par téléphone du 26 au 30 avril 2005 auprès dun échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population des 204 villes moyennes de métropole âgée de 18 ans et plus - méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage PCS) et stratification par région et catégorie d'agglomération-.
(2) Communes hors Ile-de-France de 20 000 à 100 000 habitants.<
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
Nous n'avons pas tout tenté contre le chômage", selon Dominique de Villepin
En 2003, les communes de plus de 10 000 habitants n'ont augmenté leurs dépenses que de 1,1%
Electrification de la ligne Tours-Vierzon : la région Centre paiera 60% de l'enveloppe
Retrouver une édition
Accéder au site